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04

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PAROLES

Il est comme le baigneur Qui s’accroche à la rive

Il s’éteint des heures Devant cE qu’il peut pas fuir

Rendez son Valium Sa tête doit faire le vide

Et il comptera les heures Qu’il passera sous son lit seul



Si tu penses que j’ai peur Que j’écoute trop mes voix

Tu penses j'suis instable Regarde tout autour de toi

J’passe de saoul à high Ma tête est pleine de spams

Rends-moi mon Valium J’veux que mes pensées s’en aillent



Il est comme le baigneur Qui s’accroche à la rive

Quand il plane des heures C’est sa tête à l’abris

Rendez son Valium Avant que tombe la nuit

Et il comptera les heures Qu’il passera sous son lit seul




Si tu penses que j’ai tort De rester caché sous mes draps

Des nuits dans mes packs De une deux à 24 fois

J’compte le temps comme toi Mais mes minutes s’emballent

Mes quatre murs mes draps J’y resterai tant qu’on me cherchera



Mais tu penses que j’aime ça Que j’écoute trop toutes ces voix

j'suis pas si instable Ma tête m’obéit pas

J’coupe toutes les images Mais le chaos s’arrête pas

J’vis dans la stupeur Mais t’es camé au déni toi



Il est comme le baigneur Qui s’accroche à la rive

Il s’éteint des heures Devant cE qu’il peut pas fuir

Rendez son Valium Sa tête doit faire le vide

Et il comptera les heures Qu’il passera sous son lit seul



pause

contemplation

04 pause

pause est la quatrième pièce du microalbum contemplation. le titre met sur la table la question de la surconsommation de drogues qui se transforme et transforme nombre de sociétés occidentales. Il ne s'agit pas là de dresser le portrait d'inadaptés, de marginaux qui refusent de s'insérer, de correspondre, pour quelque raison leur appartenant. il s'agit là du tableau d'une construction systémique et globale qui, elle, se TROUVE de plus en plus inadaptée à la nature humaine et qui trop souvent l'écrase sans pitié ni relâche sous le poids de sa férocité, de sa médiocrité et surtout, de son absurdité. pause évoque le besoin profondément humain, face à un système tout à la fois enrayé, hors de contrôle et inarrêtable, de prendre des pauses. fussent-elles perçues comme artificielles.